Voici une petite histoire drôle.

Après le travail un petit passage ici rend le sourire .
Bonjour Monsieur Boutot
J’aurais voulu vous écrire une lettre mais je n’ai trouver aucune adresse fiable, normal me direz vous. Aussi je me “rabat” ici ésperant bétement que vous lirez ce qui suis.
L’espoir fait vivre et c’est la nouriture des imbéciles il parait,je dois être très bête.
J’ai achetter hier votre livre “tu m’appelles en arrivant” complétement pas hasard dans une grande surface. Je cherchais un magazine sur le tatouage et finalement je me suis retrouvé nez à nez avec votre livre qui semblait me faire de l’oeil, le titre m’a imédiatement renvoyé un flot de tendresse. C’étais pas le moment de s’offrir un livre mais tant pis j’ai craqué. Je résite difficilement à un peu de tendresse.
J’ai attendu le soir pour commencer à vous lire et j’ai été submergé par tant de vérité, tant de lacher prise,tant d’amour et de beauté. J’ai pleuré, j’ai ri, et j’ai lu lu et lu encore n’arrivant plus à m’arreté. En admiration devans ce que vous offriez j’étais literalement scotché! Comment est il possible de se livré d’une manière aussi belle, aussi franche, aussi vrai?
Sans fausse pudeur. Offrir son coeur sur un plateau c’est pas donné à tout le monde.
Je vous ai lu comme si je buvais à la source que je croyais tari depuis longtemps. Cette source qui n’est autre que notre petite lumière interieur, celle qui fait que l’on vois les belles choses malgrer vents et marrées.
Cette lumière qui fait que l’on voit dans l’oeil de son voisin non pas la poutre qu’on a dans le siens,mais un possible amour de la vie, avec tout le respect et toute l’abnégation que cela comporte.
Arriver à la page 219 de votre livre mon coeur c’est figé, devans mes yeux étaient écris ceci: “même si il n’y a pas eu d’extrème violence. Même si, comme ça arrive parfois, elle a juste été réticente au début, et qu’elle a cédé très vite parce que lutter n’aurait servi à rien.Même si elle n’a pas ressenti le besoin de s’en plaindre à qui que ce soit. Même si elle c’est imposé ce silence,parce que à l’époque,comme dans toutes les campagnes-là, le fait de les dénoncer aurait fait retomber l’opprobre sur elle, parce qu’elle était belle et aguicheuse. Et même si, parce que la chair commande, elle en avait ressenti un millième de soupçon de plaisir, ça s’appelle quand même un viol!”
Mes larmes ont jailli comme souvant dans ma vie sauf que cette fois ci c’était des larmes pour moi.
Il n’y a pas eu d’extrème violence,j’étais réticente au début et j’ai cédé très vite parce que lutter ne servai à rien, le corp d’un homme peu être parfois si lourd ( dans tout les sens du termes…mais ça je l’ai appris plus tard) je n’ai pas osé m’en plaindre du moins au début, et puis j’ai d’énoncé et j’ai été sali bien plus encore.
Oserais je dire que j’ai ressenti un millième de soupçon de plaisir sur la fin.Oui, allé, j’ose.
Tout ceci à fait que je ne me suis jamais pardonné ma faiblesse d’avoir subi cet homme et celle aussi de m’ être bétement confié à des gens qui m’ont jugé et condamné.
La suite de ma vie, mes choix, et surtout mes erreurs que je paye encore aujourd’hui ont été conditionnés sur ce vecu là en grande parti.
J’ai 37 ans très bientôt 38, ma vie coule comme du sable fin entre mes doigts et je n’arrive à n’en rien saisir.
Au moment de ma vie ou les moindre combats m’épuisent avant même de devoir les affronter, au moment ou je comprend que toute ma vie est basé sur du vent et de la bétises de ma part comme de celle de beaucoup d’autres. Au moment ou je me dit qu’il faut que je me batte, encore, avec moi même pour sortir de l’impasse ou je me suis fourré toute seule comme une grande. A l’instant ou je souffre de chercher en moi la force qu’il doit bien me rester quelque part dans un coin de mon coeur pour faire face à ce moi qui est devenu mon pire ennemi.
Voici que pars un magnifique hasard je tombe sur ce livre et que soudain je prend réellement conscience que malgrer toute mes faiblesses que j’ai maudit jusque dans mes entrailles, ce que j’ai vécu ben, ça s’appelle bien un viol!!
Pourquoi personne ne m’a jamais dit ça?
La vie est ainsi, avec son lot de bonnes et de mauvaises surprise.
Il à fallu que ça soit vous qui sans le vouloir ravive une étincelle.
C’est bien comme ça.
Je nai pas fini le livre y arriverais-je jamais?
Dans ces pages il y a tellement de souvenirs que je revi moi aussi.
Et puis la parole donné, le fait d’être vrai, suivre son instinct plutôt que ce qu’on nous dicte.
Garder l’espoir et le rêve malgré les peurs qu’on nous affliges continuellement.
Et puis votre maman, votre extraordinaire maman, a la fin du livre elle ne sera plus, franchement non,j’ai pas envie de finir le livre.
Si je le faisais ça me ferait l’effet de perdre de vue des gens que j’aime en un tour de page.
Je suis complétement nulle de m’étaller comme ça,d’autres lirons ceci et il y a peu de chance que la personne a qui ces lignes sont destinés ai le temps n’y même l’envie de me lire, ce que je comprend.
Mais non tant pis, en plus ça fait un bon moment que je tape sur mon clavier, si il faut quand je vais taper sur “envoyer” on va m’indiquer qu’ un problème est survenu et que mon message n’a pu être transmi. Les ordi et moi ce n’est pas franchement l’osmose.
En même tant je fais généralement pleins de fautes d’orthographe, donc si ça ne passe pas j’achapperai a la honte. C’est toujours ça de gagné!
Merci à vous
Merci à votre maman, Dédée.
Du fond du coeur…
Anne
Ha!? je vois que le message est passé…oupss
A MADEMOISELLE ANNE QUI A REALISE DANS LA NUIT UN FABULEUX MESSAGE DEBORDANT DE … TOUT, MAIS SURTOUT DE PURETE : je ne suis pas Patrick Boutot malheureusement mais … j’ai la prétention d’être son plus grand fan … et je serais très honoré de sympathiser avec vous !!!
C’est très beau Anne ,ne vous en faites pas ,Anne vous êtes une belle ame et un coeur pure comme la Dédé de notre Patrick Bisous d’une mamie .
Merci Patrick ” excellent ” avoir le fou rire peux faire mal au teston ! Respectueuses salutations. Patrice ( TOULON )
POUR ANNE : mon mail est “[email protected]” et … MILLE MERCIS ENCORE pour vos mots !!!
… mais c’est que ça drague sec par ici…
Merci Pat pour tous ces moments de bonheur que tu nous offres. Ton livre est génial. Tu as bercé mon enfance avec tes caméras cachées et tes imitations. Je suis un grand fan de tes chansons, elles me donnent une joie de vivre sans commune mesure. Je t’en supplie patrick continue à nous faire rire et à nous émouvoir.
Augustin
Message pour Anne.
Je découvre ton message aujourd’hui venant juste de m’inscrire au blog de Patrick. je veux juste te dire que ce que tu as écris est beau, magnifique. Les fautes d’orthographe on va dire qu’on s’en fiche un peu, c’est écrit avec le coeur. Le livre de Patrick je ne l’ai pas encore lu, je l’ai commandé et je l’attends avec impatience. Je sais par avance qu’il sera merveilleusement bien écrit comme tous ses livres (je les tous lus). Anne vous êtes belle, vous êtes pure.
pour ANNE……
le talent de Patrick ce n’est pas seulement ses imitations ou ses chansons à 3 francs 6 sous(mais qui engendrent de la convivialité !). C’est aussi, grâce à ce site, d’offrir un lieu de parole (lui qui parle “trop” dans ses émissions !) à des gens, des obscurs ou des sans grade comme on dit. C’est aussi de créer un lien ou une rencontre “virtuels” entre des gens de sensibilités diverses.
Ce que vous avez exprimé je crois que vous avez pu le faire grâce à cet homme pour qui l’amour s’écrit vraiment avec un A majuscule.
J’ai lu son dernier livre moi aussi après une émission de Mireille DUMAS ; ça m’a donné envie de lui écrire, comme vous, mais pour d’autres émotions que la lecture m’a procurées. Je ne sais pas s’il en aura eu connaissance…….
Je n’ai jamais eu d’idole dans la vie, mais c’est vraiment quelqu’un à qui j’aimerai serrer la main et offrir un sourire.
Je ne sais pas s’il a connaissance de ces échanges par ordinateur interposé, mais ce serait un autre bonheur de pouvoir le remercier et lui dire notre affection de vive voix, les yeux dans les yeux, à la loyale comme on dit.
Bonneroute à vous.
Salut Patrick, j’ ai 37 ans, je suis un ch’ti biloute, avant de te connaitre, je connais ton petit village, que j’adore depuis ma plus tendre enfance.J’allais tous les ans au camping que Régis Bernard, tenait dans les années 70-80.Ce petit homme, tu l’as bien connu, il était artisant, et connaissait bien Dédé, il était même à ton coté pour t’aidé à nettoyer la ferme que tu venais d’acheter sur les hauteurs de ton charmant village.Aprés plusieurs cancers, il vit encore, il est trés résistant, rustique, nous les gens de la ville, on y serait passé depuis longtemps.Tu sais, oui je me permets de te tutoyer, tu m’as bien tutoyé dans ton dernier livre, et pourtant ce n’ est pas mon habitude de tutoyer les personnes, je trouve que c’ est un manque de respect, par contre je pense le contraire sur ta personne, je m’ explique: ne pas te tutoyer, serait un manque de respect en vers toi.Tu m’as confié ce que tu avais de plus intime, ton histoire d’ Amour, celle sans amant, sans maîtresse, qui dure toute une vie. Oh que oui, tu as bien fait d’ écrire ce livre. Ce livre, est le premier que j’ ai lu depuis mes années fac. Je voulais en connaître un peu plus sur toi, découvrir la Dédé, et surtout entendre parler de ton village, notre village. Mon réve, serai d’ y habiter, et tôt ou tard, j ‘ y parviendrai. Cette année, avec mon amie, nous y sommes allés deux fois. Nous avons 700 kilomètres pour y aller, nous habitons Arras. En mai, pendant notre semaine de repos, nous t ‘avons vu passé deux fois, au volant de ta 500 SL, j’ ai le chic pour te reconnaître, quand j’ entends un V8 arriver et que je vois une SL, immatriculé 75, ca ne peut être que toi, je t ai toujours connu au volant d’ une SL, tantôt gris métal, tantôt noire,une voiture que j’ aimerai posséder, si je venais à réussir. Peu avant, j’ avais acheté ton livre, et je voulais le lire, biensûr dans mon village de coeur. Je n ‘ai jamais osé t ‘interpeler, et pourtant je t’ ai déja vu de nombreuse fois depuis toutes ces années, tu es chez toi, et je respecte ton intimité, mais qu’ est-ce que j’ aurais aimé avoir ta signature sur ton livre. Cet été, je l’ ai repris, et si je t’ avais aperçu, je te l’ aurais montré, mais sans te l imposer, aprés tu te serais arréter, ou non, tu aurais choisit, mais je ne sais pas pourquoi, j’ ai le sentiment que tu te serais arréter. J’ espére un jour, pouvoir discuter avec toi, je serai peut être muet par la peur de te faire perdre ton temps, mais peut être qu’ un jour. Au fait, il y a une dizaine d ‘ année, je suis descendu sur au camping municipal 5 semaines pour tenter de trouver du travail, mais en vain. J’ ai faillit jouer à la pétanque avec Olivier, je le voyais tous les jours sous les platanes, lui jouant aux boules, et moi assis sur un banc, buvant une boisson. C’ est à cette période qu’ il avait pris le sans-lys. Dans les années 80, je te voiyais aussi au guidon de ton vélo, et ta soeur qui te suivait en mobylette. Ta même soeur, venait au camping prendre des bains de minuit avec un gars de Brive, lui aussi au camping. Tu vas te dire que je connais beaucoup de choses sur ta vie, non tu te trompes, je connais beaucoup de choses sur ce petit village du Lot, mon village de coeur. Bon deux choses encore, j ‘ai adoré ton film, T’AIME, dans un premier temps, parce que j’ ai reconnu tous les coins de tournage, et mon préféré, c’ est celui d’ où il traverse avec la barque, sous les falaises, je le sais, tu adores aussi l ‘endroit, puisque tu nous l’ a montré dans thé où café.Dans un second temps, parce que l’ histoire m’ a réellement émue.Nous le savons tous les deux, ton film aurait du avoir beaucoup plus de succés, il est magnifique, mais là, tu marchais sur des plates bandes, réservé uniquement à des gens qui n acceptent pas que le talent cinématographique qui vient du coeur, ils veulent du pognon, que ca crache.Deuxiéme chose, mon amie et moi sommes allés à Julliac en repartant dans le nord, je ne voulais surtout pas pénétrer ton intimité, je voulais juste refermer ton livre. Nous avons vu la bouteille de champagne, avec le verre encore à moitié et le bouchon flottant, nous nous sommes fait aussi notre film, une nuit tu as franchit la grille, avec une bouteille et un verre, tu t’ es posé sur ce banc face à Dédé, tu lui a servi un verre, toi à la bouteille, et vous avez trinqué ensemble. Je ne pense pas à dieu, je crois plutôt à ce que je vois, mais je suis persuadé que tu as raison, les disparuts nous entourent de leur Amour, je le sens aussi sur moi, ma grand-mère, foraine, qui m’ a élevé jusque dix ans, respirait tellement d’ Amour, qu’ elle m a contaminé à jamais, et je viens de perdre un chien, que je sens prés de moi par l’ Amour qu’ elle m’ a donné toute sa vie, je pense qu’ il y a aussi les animaux qui vous enveloppent de leur Amour, toujours sincère chez eux.Je ne crois pas en l’ homme, c’ est la pire bête, la seule erreur de la nature.
J’ ai encore beaucoup de chose à dire, mais tu prendras peut etre même pas le temps de me lire, et encore moins de m’ écrire, alors je vais me coucher, demain boulot à 3h30 et il est 21h30. J’ espére qu’ un jour tu me signeras ton livre, quelle chance tu as d’ attérir sur Esclauzar…
Pour ANNE. Que cette adressée à Patrick m’a profondément touchée ! se livrer ainsi à lui et forcément à nous puisqu’elle a choisi le blog pour écrire, c’est tout simplement rare et très courageux. Et non, Anne, tu ne dois pas avoir peur de notre réaction, car qui pourrait trouver cela nul et te trouver nulle ? vie ta vie, épanches-toi sur la page blanche, ça fait tellement de bien de poser des mots sur les douleurs, ça les atténue drôlement.
LILOU82
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